Médecine traditionnelle utilisée depuis des millénaires jusqu’à aujourd’hui
L’origine exacte du terme « naturopathie » n’est pas claire (latin ? grec ancien ? anglais ?) mais les définitions semblent s’accorder sur le sens de « guérir en suivant les règles, le chemin de la nature ».
La médecine traditionnelle – appelée parfois médecine complémentaire, alternative, non-conventionnelle ou encore naturopathie – est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et est utilisée dans la presque totalité des pays du monde. La médecine traditionnelle européenne, quant à elle, « est le terme générique pour désigner un système curatif empirique naturel qui s’est constitué au cours des derniers 2500 ans » (Organisation du monde du travail de la médecine alternative suisse) en Europe.
La naturopathie est aujourd’hui complémentaire à la médecine académique (appelée aussi médecine conventionnelle ou allopathique) et fait partie de la médecine dite « intégrative » qui est « une combinaison des traitements conventionnels et des médecines complémentaires » (selon le CHUV qui a d’ailleurs une unité de médecine intégrative). Collaborant activement avec les professionnels de la médecine académique, la/le naturopathe diplômé/e prend en compte les dernières données scientifiques sur les différentes thématiques touchant à la santé.
La naturopathie est une approche holistique, c’est-à-dire qu’elle prend en compte la personne dans son entier (et pas seulement ses symptômes par exemple). En effet, elle considère toutes les facettes du patient : santé physique, mentale, émotionnelle, environnementale. Elle soutient la capacité innée du corps à rester en bonne santé et à faire preuve d’autoguérison, en retrouvant un équilibre et de la vitalité. Pour ce faire, la/le naturopathe conseille des moyens le plus naturel possible : alimentation, activités physiques, sommeil, massages, phytothérapie, etc.